expliquent Yann Martin et Benjamin Clarens, les deux architectes parisiens à la tête de Cut, qui signent là leur premier hôtel. Hormis une première catégorie de chambres, soit un petit tiers des 957 chambres et et 12 étages), l’établissement a totalement changé de visage.. Derrière la façade vitrée, un escalator s’élance sur deux étages jusqu’au lobby principal, un vaste hub desservant de confortables lounges, tandis que les desks du rez-de-chaussée sont réservés à l’accueil des groupes. Car si Pullman tient à conforter son identité un mix de business et de loisirs (la signature de la marque depuis dix ans), l’établissement de Montparnasse n’en est pas moins taillé pour accueillir du monde, beaucoup de monde. Avec 6000 m2 et trois étages dévolus au MICE (Meetings, Incentives, Conferencing, Exhibitions, soit l’organisation d’événements professionnels dans un cadre de tourisme), on trouve ici près de 50 salles et espaces à géométrie variable, une terrasse végétalisée de 700 m et une salle high-tech de 742 m, la Ballroom, tel un chapiteau sans pilier, dont le plafond culmine à 7 mètres, de quoi assurer une offre de haute voltige. S’ajoutent 19 chambres modulables en espaces de réunion (kitchenette incluse) ainsi qu’un club de fitness. Et si la place manquait, on peut compter sur des salles supplémentaires parmi celles du Wojo , navire amiral de l’activité développée par Accor Hotels et Bouygues Immobilier, qui vient d’installer 13000 m dans le socle du centre commercial Ateliers Gaîté, attenant à l’hôtel. Évidemment, aucun 4-étoiles de ce calibre ne peut se passer de concept culinaire: Umami Burger débarque de Californie et Fi’lia d’une Italie authentique, dès le printemps. Quant au Skybar, le plus haut de la capitale, il ne réserve pas sa capsule panoramique aux seuls cocktails business. Tout le monde pourra en profiter.
