ravail flexible, partagé ou à domicile, tout cela ne justifie pas un bureau moche. Avant même que l’usager entre dans Wojo Tolbiac, la façade de l’immeuble (restructuré par l’agence Monsieur Vilo Bach Architecture) envoie un message. Signée par la plasticienne suisse Carmen Perrin,, 820 postes de travail, 112 places de les chiffres claquent. Mais, en plus du pratique et du technologique, le projet mise sur l’esthétique. Celle d’un qui évoque un nougat aux fruits secs, celle des lampes méduses ou des chaises Kartell en plastique de couleur. Les grandes tables sont à roulettes, avec plantes vertes à foison. Pour refléter l’histoire du quartier, une montgolfière multicolore est suspendue dans le hall. Elle suggère l’atterrissage dans le secteur, en 1783, de la première de ses consœurs transportant des humains. Une fresque représentant la parisienne rappelle l’omniprésence de l’architecture contemporaine alentour. Le projet louche de même vers le street-art, très présent sur les murs des environs. Tout comme il fait référence par son jardin asiatique à la communauté qui façonne le visage du XIII. Wojo Tolbiac veut être aussi agréable durant la journée que pour la vie après 18 heures. On trouve ainsi dans les locaux une salle de sport équipée de douches ou un garage à vélos de 40 places – autant que pour les voitures dans le parking. Ici, les pauses sont encouragées par de vraies pièces de repos, confortables, avec de la couleur au mur. Du bureau de quatre postes jusqu’à l’ de 80 personnes, la palette est riche. Partout, il est facile de s’isoler, de téléphoner, de se réunir ou de dormir. Profiter du ciel en plein air et prendre la lumière est aussi au programme. Le de 500 m, très ensoleillé, jouit de surcroît d’une vue à 360 degrés.
Wojo, le coworking dans les nuages
Feb 25, 2022
2 minutes
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