Matériel & coût
aire le choix de travailler avec de l’acquisition de données impose d’abord de bien choisir son matériel. L’élément servant de base à l’exploration du domaine se présente généralement sous la forme d’un boîtier électronique à affichage), ainsi que la vitesse (instantanée et moyenne). Viennent ensuite ceux pouvant intégrer différentes options, telles celles permettant de lire les trajectoires, les zones d’accélération et de décélération, les prises d’angle, le régime moteur et sa température, voire celle de l’échappement, etc. Là-dessus, peuvent être ajoutés d’autres éléments de mesure cruciaux, tels: capteur de pression de frein installé sur le circuit de freinage, capteurs linéaires de déplacement des suspensions (les fameux petits « vérins»), etc. On pourra disposer aussi, dans certains cas, de la lecture des données du protocole « CAN » de la moto. Autrement dit, pouvoir lire et interpréter les infos de fonctionnement utilisées par la centrale électronique de gestion d’origine de la moto. Là, ça devient très sérieux. Complexe également puisque ce sont autant de paramètres qu’il va falloir savoir lire et déchiffrer. Pour en arriver là, il convient de décharger toutes les données vers un ordinateur (généralement Bluetooth), afin de mettre le tout « en images ». On parle donc de Hardware (le matériel) et de Software (logiciel d’exploitation). Chaque fabricant appréhende les choses à sa façon. Et si, côté mise en place du matériel à bord de la moto, on remarque de fortes similitudes, côté logiciel d’exploitation, il en est tout autrement. La logique n’étant pas un langage universel, il convient alors de s’impliquer sérieusement pour maîtriser ces logiciels, certains étant réputés plus accessibles que d’autres. Enfin, en matière de produits pensés pour le plus grand nombre – que ce soit côté budget ou utilisation –, le matériel Starlane ayant ici servi de référence à ce sujet offre un excellent compromis investissement/efficacité.
