Kiev redoute le dérapage
Qui ment ? Qui dit vrai? Le pré sident russe Vladimir Poutine lorsqu’il dit au téléphone vendredi matin à Emmanuel Macron que la Russie n’a pas ? Ou la porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, lorsqu’elle évoquait quarante-huit heures plus tôt une russe ? Ou bien encore le ministre des Affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kouleba, quand il estimait le même jour que le pour lancer une attaque d’envergure en Ukraine ? Dans l’intense guerre des communiqués qui fusent de chaque grande capitale, le président ukrainien ne retient en tout cas qu’une seule chose, c’est que l’Occident ne doit pas . C’est pourtant lui qui, au mois de novembre, tirait le signal d’alarme et pointait du doigt la menace russe d’une guerre qui pouvait éclater d’un jour à l’autre. Ce qui a changé ? D’après les diplomates et militaires occidentaux qui scrutent la frontière ukrainienne, entre 100 000 et 120 000 soldats russes sont désormais répartis tout au long des lignes de démarcation avec suffisamment de matériel offensif et de logistique de ligne arrière pour assurer une intervention militaire dans la durée.
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