2 POPULAIRES ATTACHANTES

Avec leurs 4 mètres de longueur, on les rangerait aujourd’hui dans la catégorie des berlines compactes. Il y a cinquante ans, la Peugeot 204 et la Citroën GS étaient pourtant considérées, de se déguiser avec leurs plus beaux vêtements et perruques des années 70 pour confronter ces deux populaires françaises à la personnalité attachante. Avec la mauvaise foi qui les caractérise dans leurs matchs, ils mettent en avant tous les points forts de ces deux modèles, et passent rapidement sur leurs petits défauts. Jérôme s’est montré séduit par le look suranné de la 204, née en 1965. Il aime ses petits phares et feux arrière élégants, apprécie le maniement de son levier de vitesses au tableau de bord, juge son petit bloc alu assez performant, sobre et silencieux, salue enfin sa direction douce et légère, son freinage efficace, son espace intérieur lumineux, ses sièges moelleux et son toit ouvrant. Citroëniste convaincu, Pierre-Louis ne tarit pas d’éloges sur la GS, apparue 5 ans plus tard que sa rivale sochalienne : il la juge « en avance sur son temps » et estime qu’elle offre un « compromis confort-tenue de route inégalable ». Il adore son combiné d’instruments futuriste, ses fauteuils épais et sa suspension à sphères qui gomme les imperfections de la chaussée. Avec de telles qualités, pas étonnant d’apprendre qu’elles ont toutes deux, en dix ans de carrière, rencontré un énorme succès : plus de 1,6 million d’exemplaires vendus pour la 204 et près de 1,9 million pour la GS. De quoi en dénicher une sans trop de difficulté dans les petites annonces.