SILOS DE LUMIÈRE
pile sous le puits de lumière, pour embrasser d’un coup d’œil circulaire le dépouillement des murs concaves en béton brut. L’effet est saisissant et prolonge la surprise ressentie au pied des anciens silos et XX siècles, les silos témoignent de l’activité des Bassins à flot, métamorphosés durant la dernière décennie avec la construction de la Cité du Vin, du musée Mer Marine, des Bassins de Lumières, des Halles de Bacalan et où le passé ouvrier a laissé place à la culture et au bien-vivre. Les silos monumentaux ont été intégrés dans un ensemble de trois bâtiments dessinés autour d’un jardin paysagé, privilégiant les vues sur la ville, les bassins, le fleuve. Dans les 149 chambres et suites, l’architecte d’intérieur Michael Malapert fait dialoguer l’intérieur et l’extérieur, le rugueux et le précieux, le neuf et l’Histoire. Le bois, le velours et le laiton réchauffent le béton brut, des photos noir et blanc de Damien Boisson-Berçu, des illustrations de Séverin Millet, des gravures sur papier gaufré de Foucher-Poignant et des fresques abstraites à la feuille d’or décorent les murs. Les fenêtres à 70 centimètres du sol composent de véritables tableaux sur le paysage urbain, une banquette invite à s’asseoir pour apprécier la vue. Mais c’est incontestablement le rooftop qui dispense la plus belle, à 360 degrés. La piscine, comme un bassin suspendu, bénéficie du même panorama, ainsi que la trattoria italienne Gina, qui propose le petit déjeuner jusqu’au dernier cocktail du soir. Une situation unique qui a bouleversé les habitudes de la ville et propulsé l’établissement en tête des nouveaux repaires gastronomiques des Bordelais. Le chef Giuseppe Petraroli y tient cuisine ouverte. À la carte, bar à mozzarella, plateaux d’antipasti, pâtes, pizzas et chariot de glaces maison, autant d’irrésistibles atouts.
