MOTO2 LE TITRE SUR LE FIL
ongtemps, Aki Ajo s’est réjoui d’avoir dans ses rangs deux grands pilotes en mesure de succéder à Enea Bastianini, champion du monde Moto2 en 2020. Entre l’Australien et l’Espagnol qui se retrouveront l’an prochain en MotoGP au sein de l’équipe Tech3, la bataille a longtemps fait rage et elle a laissé des traces. Dès le lendemain de la finale de Valence, Fernandez a en effet pris témoignait Aki Ajo en milieu de saison. En montant à onze reprises sur le podium lors des quatorze premiers Grands Prix, Remy a bétonné quand Raul faisait le yoyo. C’est au Texas que l’Australien a commis sa première erreur. Enchaînant alors trois victoires malgré une main cassée lors d’une sortie à vélo, son coéquipier est revenu dans son sillage. À trois courses de la fin, neuf points seulement séparaient les deux hommes. L’Espagnol a finalement commis l’erreur de trop en chutant à Misano, lors de l’antépénultième course de la saison. Sa deuxième place à Portimao et sa victoire à Valence n’ont pas suffi à faire trébucher Remy Gardner qui, 34 ans après son père, est devenu champion du monde. C’est bien évidemment à son paternel, titré en 500 en 1987, que Remy doit sa carrière. Sans lui, il n’aurait jamais déménagé en Espagne pour faire ses débuts de pilote de vitesse dans le championnat méditerranéen pré-GP sur une moto de l’équipe Monlau Competicion. C’était en 2012 et il n’avait que 14 ans. Les débuts ont été laborieux. explique son père.
