C dit Jonathan Dierks, manager de l’adresse sise dans le chef-lieu du Brabant. De cette ancienne galerie vouée au héros de bande dessinée Tintin, l’éditeur allemand a fait un espace chaleureux. C’est l’artiste américano-cubain, tout en longueur, accueille d’abord une partie librairie puis une partie exposition. L’agencement et la générosité de ce nouvel espace ont permis de présenter au public des ensembles de tirages inédits, comme une série d’Ai Weiwei ou encore les photographies d’architecture moderne de Julius Shulman. Mais il y a également plusieurs éditions « sumo », imposants livres de collection, sur leurs pupitres assortis. Un lieu pensé pour feuilleter, admirer ou se poser dans les fauteuils de Gio Ponti en fin de visite. Cela fait douze ans que l’éditeur s’est établi sur cette place du Grand-Sablon: occupant préalablement l’un des angles, l’équipe a traversé la rue il y a un an pour investir ce local plus spacieux. Le confinement a permis de déménager les dernières affaires, avant que les couleurs de Jorge Pardo ne viennent boucler en beauté l’installation. Taschen a pendu la crémaillère durant tout le mois de septembre. Les séances de dédicaces ont rencontré un franc succès: le photographe Anton Corbijn, pour son livre sur le groupe Depeche Mode, pouvait voir la queue s’étendre jusqu’au rondpoint du bout de la place. Taschen au Sablon, immanquable!
À Bruxelles, Taschen ouvre un nouveau chapitre
Dec 03, 2021
1 minute
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