“Nous avons demandé à dix créateurs, qui sont un peu des piliers de notre histoire, de créer en exclusivité pour nous un bijou qui leur ressemble. La plupart sont des pièces uniques, d’autres sont réalisés en quelques exemplaires seulement.”
Paris. Le Marais. On s’arrête devant un immeuble du XVII siècle et on franchit la porte cochère pour pénétrer dans une cour verdoyante. Il semblerait qu’on se soit attardés là, emballés par le charme de l’endroit, quand on aperçoit la créatrice de White Bird à sa fenêtre nous faire signe de monter. Du” Après Dinh Van, Stéphanie Roger fait du conseil, puis rentre chez Chloé pour développer le département joaillerie. La crise pousse le groupe à demander à ses marques de stopper les projets de diversification, et tout s’arrête juste avant la mise en boutique. Une déception, comme un déclic, qui la décide à se lancer. Ses voyages, notamment aux États-Unis, lui permettent d’observer l’émergence du bijou de créateurs. La petite salle que consacrait Barneys au départ à ce domaine l’inspire et elle est aspire à développer le concept à Paris. White Bird voit le jour. D’abord sous la forme d’une boutique rue du Mont-Thabor, dans le 1 arrondissement. Un endroit à part des bijouteries traditionnelles de la place Vendôme toute proche, où elle présente le fruit de ses découvertes, ses collaborations avec douze premiers créateurs. “, se souvient Stéphanie. ”Quandonlaquestionnesur la singularité de sa curation, Stéphanie raconte : “”