La cosmétique green à la lettre
A COMME ANALYSE DE CYCLE DE VIE (ACV)
Comprendre l’impact d’un produit sur l’environnement n’est pas simple. Ce n’est pas juste une question de packs d’ingrédients, de formulation, de production ou de trajet de transport. C’est la somme de tout cela à la fois. L’analyse de cycle de vie (ACV) est une méthode de calcul normalisée (ISO 14040 à 14043) prenant en compte chaque étape de la vie d’un produit. Elle permet ensuite d’agir sur ce qui pèse le plus lourd. Au niveau cosmétique, Henkel, L’Oréal, LVMH, Natura & Co et Unilever ont annoncé en septembre dernier une collaboration mondiale pour codévelopper un système de notation de l’impact environnemental des produits de beauté, accessible à toutes les entreprises du secteur, pour fournir aux consommateur·rices « des informations claires, transparentes et comparables grâce à une méthodologie scientifique commune ».
B COMME BIODÉGRADABLE
Le meilleur moyen de ne pas laisser de traces dans la nature, c’est d’être biodégradable. Pour l’instant, les packagings qui répondent à ce critère sont extrêmement rares. Les pots de la marque Akane et les nouveaux suremballages des produits de maquillage La Bouche Rouge donnent l’exemple avec du compostable biodégradable. En attendant que le procédé se généralise, il importe de se concentrer sur les formules elles-mêmes et d’éviter les microplastiques, surtout dans les produits qui se rincent. Issues de la pétrochimie, ces particules, dont la taille est inférieure à 5 mm, s’accumulent dans la nature et notamment dans les mers et les océans, où elles sont ingérées par la faune marine et retrouvées ensuite dans les produits de la pêche. On piste sur ses gels douche
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits