e lin imprègne notre vie et il a beaucoup à nous apprendre. Classiquement, côté mode, il nous tient au frais l’été et au chaud l’hiver, dans de nouvelles mailles tricotées, moins froissables. Il fait aussi son petit effet campagnard, nappé sur une table. Néanmoins… il recèle bien d’autres usages insoupçonnés. Car, en plus de repeindre les champs d’une floraison bleue impressionniste en juin, il présente des performances hors norme. Cultivée sans eau ni pesticide, engendrant une empreinte quasi nulle sur l’environnement, recyclable à l’infini, cette plante zéro déchet s’utilise de la racine à la tête de la tige. Sa fibre longue (80 cm) est récupérée, puis la courte (45 cm) ainsi que l’ana (le bois de la tige, qui représente 45 % de rappelle Julie Pariset, directrice du pôle “technique et innovation” de la Confédération européenne du lin et du chanvre (CELC). Parmi ces qualités, Julie Pariset cite la densité : Même constat de la part de Brice Roussel, responsable « matériaux et innovation » au CELC:
