Le virus de l’inhumanité
Oct 28, 2021
1 minute
Aurélie Marcireau
Avec Marylin Maeso, tout commence et se termine souvent avec Camus, dont elle est une spécialiste. Cette n’y échappe pas, et c’est heureux. Retour donc à Oran, où la peste fait rage. La philosophe propose une nouvelle lecture du livre plébiscité lors de la crise sanitaire. Et si l’essentiel n’était pas ces rats qui courent les rues ou les morts qui s’amoncellent ? Et si la peste se logeait depuis toujours potentiellement en chacun de nous, comme, selon Tarrou, en chaque Oranais? Pour les l’inhumain se niche dans le cynisme de ceux qui ne veulent pas voir, dans les mots qui perdent leur sens et dans l’abstraction de l’autre.
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