D’aussi loin qu’elle se souvienne, Hala Moawad a toujours aimé se démarquer. Enfant, sa mère lui a inculqué l’épargne et l’utilisation parcimonieuse des choses. Avec sa fougue et ses mille idées à l’heure, l’adolescente qu’elle est trouve alors le moyen d’allier sa passion pour la mode avec ces valeurs éthiques dans les boutiques de seconde main. nous confie-t-elle. Et cette démarche ne l’a jamais quittée. Si ou au stylisme pour ses premières amours n’ont pas manqué de la rattraper. Et avant le récent intérêt pour l’upcycling, Hala imagine un label autour de l’utilisation de chutes de tissus. Elle se lance en 2018, et expose ses premières créations à Los Angeles. Le succès est immédiat. et CNN s’emparent du sujet. Les vestes en cuir signées Hala sont . Une vérité puisque le label propose une sélection de pièces intemporelles encore trop peu connues dans la capitale. Mais l’aventure Momma’s Blues ne fait que commencer. Ses influences 70s incluent Iggy Pop, les Beatles, Keith Richards, Mick Jagger ou William Morris, tous habillés par la célèbre boutique Granny Takes a Trip à Chelsea. Quant au nom du label, il vient d’une chanson folk qu’Hala écoutait en boucle – de Townes Van Zandt – alors qu’elle s’attelait à la réalisation de perfectos dans son grenier. Ces références sont à l’image de la créatrice : authentiques et anticonformistes. L’époque est à la surconsommation ? Hala parie sur une marque éco-responsable, qui demande du temps de conception. Son but : donner vie à des chutes de tissus récupérées auprès de magasins vintage et dead stocks de luxe. . Son concept fait aujourd’hui fureur.
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Mar 29, 2021
2 minutes
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