De la Syrie aux Pays-Bas, les combats de Mustafa Fares
Envoyée spéciale Rotterdam (Pays-Bas)
un éclair, la balle vole en l’air. Mustafa Fares court derrière, l’attrape, la rapporte à son entraîneur et recommence l’exercice destiné à travailler ses réflexes des dizaines de fois. Ses mouvements sont précis, souples, puissants, à l’image de la force de caractère dont il a fait preuve pour se hisser vice-champion d’Europe de boxe amateur en légers (60 kilos), fin juin, à Roseto degli Abruzzi (Italie). Dans ce gymnase aux allures de hangar moderne, briques blanches et tôle froissée, situé dans une zone industrielle de Rotterdam, l’athlète d’origine syrienne s’entraîne pour les championnats du monde qui s’ouvrent mardi à Belgrade (Serbie). Rien que ça. Le jeune homme de
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