Science & Vie

Mourir en ligne

En 2020, la Cnil estimait que près de 8000 personnes inscrites sur Facebook décédaient chaque jour dans le monde. Une évolution naturelle qui voit se multiplier les comptes posthumes, conservés par les familles ou oubliés, et pose des questions éthiques, dont celles de la gestion des données personnelles post mortem, de la survivance de l’identité numérique de la personne décédée et du respect de sa vie privée. “Dans notre société, nous avons tellement refoulé la mort, essayé de l’oublier et de prolonger la vie, que nous n’avons pas pensé à l’après. Or, ceci est de notre responsabilité. Sinon, la mort devient une projection de notre identité après la vie”, analyse Fiorenza Gamba, socioanthropologue à l’Institut de recherche sociologique de l’université de Genève. Car la mort physique n’entraîne pas automatiquement la mort numérique.

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Science & Vie

Science & Vie1 min de lecture
Le Cancer Des Moules Se Transmet Dans Les Ports
Les ports jouent un rôle de foyers épidémiologiques dans la propagation d’un cancer contagieux affectant les moules : telle est la conclusion de l’équipe de Nicolas Bierne, chercheur à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier. “À ce jour
Science & Vie3 min de lecture
Vers Une Nouvelle Conception Du Libre Arbitre
Bye bye le libre arbitre ? Car après les besoins physiologiques, le diktat des émotions, les conseils de l’expérience ou encore le regard des autres, soit toutes les influences qui s’agitent derrière chacune de nos décisions, quelle place pourrait-il
Science & Vie1 min de lecture
Le Plus Petit Objet Soumis À La Gravité
En août dernier (n°1271, p. 108), nous explorions la frontière qui sépare notre monde de gravité de celui du quantique, aux physiques incompatibles, en scrutant d’une part les plus gros objets sur lesquels les effets quantiques s’exercent, et d’autre

Associés