Réputée et reconnue pour ses pierres de couleur et son art de les marier pour donner naissance à des parures spectaculaires, la Maison Bvlgari repousse une fois de plus les limites avec une collection au luxe ultime. Une ligne Haute Joaillerie foisonnante de 350 pièces et pas moins de 122 créations inédites, dont 60 dépassent le million d’euros, allie le savoir-faire hors pair de la Maison italienne à un déluge de gemmes hors normes, véritable exploit compte tenu de la situation sanitaire. « Nous voulions impressionner nos clients avec une collection joyeuse, qui célèbre la beauté des femmes. Et pour cela, il nous fallait impérativement des pierres d’exception », confie Lucia Silvestri, directrice de la création joaillière.
Parmi ces pierres les plus; un spinelle rose du Tadjikistan de plus de 130 carats (le quatrième plus gros au monde) illuminant le collier ; cinq tourmalines Paraïba couleur lagon totalisant 473 carats et composant le collier . « », explique la directrice artistique. Influencée par les grands mouvements artistiques italiens, la collection met à l’honneur les femmes, avec des colliers, beaucoup de chokers, des bagues, des bracelets et des boucles d’oreilles inspirés d’artistes, de peintres, d’architectes, qui ont été et sont toujours les grandes muses du joaillier : Artemisia Gentileschi, peintre baroque du XVI siècle à l’audace sans limites et l’une des premières femmes de son époque à devenir une artiste professionnelle, en peignant des sujets qui étaient traditionnellement réservés aux artistes masculins ; Tamara de Lempicka, figure de l’art Déco ; l’architecte Zaha Hadid, avec laquelle Lucia Silvestri a collaboré pour la collection B.Zero, avant son décès en 2016. C’est d’ailleurs en pensant à elle qu’elle a créé un magnifique collier de pièces de monnaie, qui combine des formes géométriques et des courbes architecturales, « », souligne-t-elle. Volumes généreux et sensualité encore et toujours au programme de cette collection, notamment le collier aux courbes sinueuses et sa sublime émeraude de 62,04 carats, qui a nécessité plus de 1 500 heures de travail. Pour Lucia Silvestri, l’un des effets positifs de la pandémie a été le temps qu’elle a pu passer avec l’équipe d’artisans de Bvlgari : « », rapporte-t-elle. Parmi les pièces phares, le collier , composé d’un rubis ancien de 10 carats et qui peut se porter de neuf façons différentes : choker, broche, bracelet… et a nécessité plus de 2 500 heures de travail. Des designs audacieux et des pièces transformables, sans en oublier ses racines, réinterprétées à merveille dans le ras-de-cou et sa manchette assortie, mettant en valeur des pièces de monnaie antique en bronze. Une collection reflet de la maestria de Bvlgari dans la recherche et l’utilisation des pierres précieuses les plus rares du monde, glorifiée par le talent créatif incontestable de la directrice artistique Lucia Silvestri et la virtuosité technique des ateliers de la Maison.
