POUR LE MEILLEUR ET POUR LES LIVRES
Jane Austen a inauguré en Angleterre la tradition des « romans psychologiques ». Notamment à partir de la publication de (1869), à la fois présentation de ses œuvres et première biographie rédigée par son neveu James Edward Austen-Leigh, sa réputation de romancière n’a cessé de croître, tant auprès du public que d’auteurs de premier ordre tels Henry James, Virginia Woolf ou encore Vladimir Nabokov. Pourtant l’image de Jane Austen est restée brouillée en France, où elle fut longtemps suspectée d’avoir écrit des romans sentimentaux un peu mièvres. Si la situation de la jeune fille devant la question, alors cruciale, du mariage est bien l’un des leitmotivs, pour ne pas dire le thème central de son œuvre, celle-ci se présente plutôt comme une critique des bluettes qui ont inondé la production littéraire à la fin siècle.
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