À MARQUEZ L’EXPLOIT, À HONDA LE DÉSARROI
ême ses plus fidèles détracteurs ont eu du mal à ne pas saluer sa performance. Le 20 juin 2021 restera une date majeure dans la carrière de Marc Marquez. Celle de la lumière au bout du tunnel. Celle d’une victoire à laquelle il ne croyait plus vraiment après des mois de galères et de souffrance. À l’arrivée du Grand Prix d’Allemagne, l’émotion de l’Espagnol était d’autant plus bouleversante que l’homme n’a jamais été du genre à laisser transparaître ses sentiments. Bien au contraire. Après s’être jeté dans les bras de son équipe dans le parc fermé du Sachsenring, Marquez exprimait ainsi sa délivrance: Deux semaines plus tôt, à Barcelone, après une troisième chute en course de rang, le pilote Honda affichait un tout autre visage. La stupeur, le doute et l’incompréhension remplaçaient alors ce sourire étincelant qu’il avait l’habitude d’afficher en retirant son casque. Après avoir illuminé les Grands Prix durant dix saisons, conquérant huit titres de champion du monde dont six en MotoGP, Marc Marquez semblait condamné à évoluer dans l’ombre d’une nouvelle génération ne se souciant guère de ses malheurs. En Italie, l’Espagnol avait Depuis, le pilote Honda semblait faire du surplace. Après le GP de France, il était parti rouler en Catalogne sur un circuit de karting avec une 600 pour travailler sa position de conduite. Gêné par son épaule et souffrant énormément, il s’était très vite arrêté. Et les chicanes ultra-rapides du Mugello ne firent rien pour arranger ses affaires.
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