Ferrandis leader
ne histoire de boucle à boucler. Déjà celle d’un calendrier qui, sous Covid-19 en 2020, voyait la dernière épreuve du championnat américain de motocross se terminer sur le circuit californien de Pala, avant que ce même circuit n’accueille l’ouverture du lors de cette dernière épreuve de Pala 2020 et qui, pour sa première course – quelques mois plus tard – disputée dans la catégorie reine des 450 cm, s’impose d’emblée devant les cadors habituels. Une victoire avec la manière où Dylan aura montré à la fois l’excellent niveau de sa préparation et toute sa détermination. Nous avions déjà pu le mesurer lors de la saison de Supercross qui s’est achevée il y a de cela un mois, Ferrandis est un attaquant né. Et un attaquant, ça ne se ménage pas, ça roule souvent sur le fil, et en Supercross, le fil est encore plus fin qu’en motocross. S’il est encore trop tôt pour en tirer un enseignement comptable significatif, le pilote français a d’emblée pris ses marques dans un championnat où il dispose des armes pour briller. Alors, bien sûr, la concurrence est rude, et entre Roczen (Honda), Plessinger (Yamaha), Osborne (HVA), Tomac (Kawasaki), Barcia (Gas Gas), Musquin et Webb (KTM), Anderson (HVA), pour ne citer qu’eux, elle va s’organiser, mais Dylan va, lui, continuer de s’organiser et de travailler façon commando avec son entraîneur David Vuillemin (top pilote jusqu’au début des années 2000) pour boucler la boucle et tenter de rejoindre au palmarès du championnat outdoor un certain Jean-Michel Bayle, dernier vainqueur chez les top guns du MX US. C’était il y a 30 ans, en 1991
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits