PHÉNIX
Il ne fallait pas se rater. La MC20 ne représentera évidemment pas le gros des ventes de Maserati (une production de 1 000 unités par an est évoquée), mais elle est attendue comme le Messie. Pourquoi ? Cela faisait des années que la firme modénaise ne s’était pas aventurée sur ce segment du coupé sportif. Les moins jeunes, pardon, les plus érudits, se souviennent de la Bora, de la Shamal ou, plus récemment, de la 3200 GT et de sa descendance nombreuse. Mais la MC20 (pour Maserati Corse 2020) est plus qu’un clin d’œil au glorieux passé de Maserati. Nous vous laissons juger du style : certains voient des optiques de McLaren à l’arrière, des relents de F-Type devant. Une chose est sûre : dans la banlieue de Modène, théâtre de cet essai, le coupé aimante tous les regards. A l’exception des évents entourant le capot avant (faisant référence à la MC12), il n’y a pas de clin d’œil au passé. Techniquement, c’est encore plus flagrant. Nouveau châssis, nouveaux trains roulants, nouveau moteur, nouvelle transmission : comme la firme nous cuisinait depuis trop longtemps les mêmes petits plats, plus
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