Les mystères de l’anosmie sont presque percés
Ils sont comme désorientés. Parfois déprimés, sans désir. Le coronavirus les a privés d’une dimension essentielle de la vie : l’odorat. L’anosmie fait l’objet d’une frénésie de recherches jamais vue. Et pour cause : elle se manifesterait chez 70 à 80 % des patients présentant une forme légère ou modérée de Covid-19 ; et chez 10 à 15 % des malades sévères. Certains médecins pensent même qu’elle touche la quasi-totalité des personnes infectées, sans qu’elles le perçoivent toujours.
Dans les résume Stéphane Hans, chef du service d’ORL de l’hôpital Foch, à Suresnes (Hauts-de-Seine). Le plus souvent, le trouble disparaît en quinze jours. Sa fréquence médiane au-delà de soixante jours serait de 11 %. rassure le professeur Hans. Pour les autres ? L’anosmie est difficile à vivre. Impossible de détecter la saveur des aliments ; de humer le danger annoncé par des effluves de gaz, de brûlé, de moisi… constate Charlotte Hautefort, médecin ORL au CHU parisien Lariboisière (AP-HP).
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