Le Mercedes GLA passe à l’électrique Une bonne Etoile?
Le poids élevé du Mercedes pénalise autant l’agilité que l’autonomie.
ort du succès de son SUV compact GLA (qui s’avère deuxième meilleure vente de la marque), Mercedes le décline désormais dans une version 100% électrique, baptisée EQA. Esthétiquement, les deux modèles sont très proches, le nouveau venu se distinguant essentiellement par sa calandre fermée noire et brillante, des feux arrière s’étalant en bandeau sur toute la largeur de la carrosserie et un bouclier postérieur spécifique. Dans l’habitacle, c’est encore plus simple: , valeur à peine digne d’un SUV citadin. Heureusement, tout cela est oublié une fois en route, le Mercedes se révélant très doux à conduire. L’insonorisation fort soignée et les suspensions plutôt conciliantes (même si l’on note quelques percussions sur les reliefs) font que les kilomètres défilent agréablement. Mais avec un poids de 2015 kg à vide, il ne faudra pas s’attendre à des miracles côté performances (bien que celles-ci soient suffisantes dans l’absolu) ou en matière d’agilité. On apprécie les palettes au volant, qui permettent d’ajuster la récupération d’énergie sur cinq niveaux (dont un mode auto.) pour réduire la consommation. Malgré tout, l’autonomie déçoit: 313 km en moyenne et seulement 281 km sur autoroute. Heureusement, l’EQA supporte très bien la charge rapide : nous avons constaté qu’il admettait des puissances de 72 à 110 kW, pour une recharge de sa batterie jusqu’à 80% . En outre, le GPS signale automatiquement les bornes sur le trajet, choisissant, de préférence, les plus rapides et indiquant le niveau de la batterie à l’arrivée, ainsi que la durée de pause nécessaire. Pour un peu, on se croirait à bord d’une Tesla, sans la simplicité et la fiabilité du réseau des Superchargeurs, hélas ! Et les tarifs n’ont rien d’amicaux, puisque l’EQA s’affiche à partir de 44900 €, bonus déduit, avec un équipement correct mais pas exceptionnel.
