Par la « route des lacs »
ous arriverez à et poserez vos valises, votre campingcar, proche de l’eau. Première solution, face au lac, port de Navarrosse, ouvert toute l’année. La plage du lac est accessible en quelques minutes. Seconde possibilité, proche de l’océan, dans la pinède, au Vivier. La plage est à deux pas. L’aire est immense : elle peut recevoir près de 180 véhicules sous la forêt de pins. Des pins, des bouleaux, ici il y en a partout et ils, le lac de Biscarosse se présente comme une mer intérieure. Une étendue d’eau dans sa partie sud capable de voir atterrir et décoller des hydravions. Vous découvrirez cette épopée de l’aviation militaire, civile, et des célèbres vols transatlantiques en visitant le passionnant Musée de l’hydraviation au 332 avenue Louis Bréguet – ça ne s’invente pas – qui relate les vies de Saint-Exupéry, Mermoz, héros de l’aéropostale, le tout situé sur la base mythique de Latécoère. Loin de l’agitation, ce musée vous incite à explorer, voyager, embarquer et surtout voler. Une anecdote lie Biscarosse à cette aventure. Le 10 juin 1929, le maire fait part à son conseil municipal d’un courrier de la société Latécoère qui souhaite y implanter une base de construction d’hydravions. L’acte notarié signé, ont lieu les premiers essais et les premiers records : un exemplaire parcourra 5 000 km à 140 km/h. Mais c’est le 300 de Mermoz, surnommé affecté à l’Amérique latine, qui entre dans la légende, après… sa disparition en 1936. Les avions à réaction signeront la fin des hydravions. En 1955, pour rejoindre « Bisca » il n’y a que deux routes : l’avenue du Pilat et un axe secondaire, créé par les Allemands. C’est donc par le rail que les touristes gagnent les gares de « Biscarosse bourg » et « Biscarrosse plage ». Aujourd’hui la voie ferrée a disparu sous la piste cyclable. Et ne confondez pas Biscarrosse avec , une station balnéaire réputée, surtout pour ses spots de surf. Toutes les rues, et bien évidemment l’avenue de la Plage, très commerçante, mènent à la Grande Roue. Elle sera votre point de repère, vous guidant vers l’océan et le spectacle, très cinématographique, presque hollywoodien, de ces surfeurs et surfeuses, bronzés, stylés qui glissent sur les vagues de ce littoral grandiose. Et sachez qu’ici on dit « Bisca », c’est plus cool et surtout plus local ! Les deux sont reliés par les D146 et D305, la fameuse route des lacs. Mais nous aurions un petit faible pour la tranquillité de Parentis. Bon, certes, l’aire, route des campings, immédiatement sur votre gauche après l’hôtel Lakeplace, est rudimentaire – emplacements non délimités –, mais équipée et à votre service toute l’année, possède un bel avantage : elle est à proximité du lac et du port de Parentis-en-Born. Sa capacité d’accueil (25 véhicules) traduit bien la tranquillité du lieu ! Car à pied, le soir, vous prendrez – elle est là à deux pas – la petite route du lac, charmante avancée qui longe le petit port et ses bateaux.Vous pourrez prendre également la direction de Gastes, un village lacustre charmant avec son port en bordure de lac qui font l’objet de toutes les attentions (aménagements, plantations de fleurs…). Sa plage est le paradis des familles et ses eaux celui des pêcheurs car le lac est réputé pour ses populations de sandres, carpes ou brochets. À vos lignes, prêts, partez !
