Une forte personnalité
Plus proche de son cousin, le DS 3, que du 2008, le Mokka manque d’espace à bord.
Des yeux qui s’écarquillent, des têtes qui se dévissent : les réactions au passage de notre Mokka surprennent. La teinte vert acidulé y est pour beaucoup, mais c’est surtout l’avant qui interpelle. C’était une volonté de Carlos Tavares : pour remplacer des autos élégantes mais pas forcément originales, le patron du groupe PSA (dont fait partie la marque depuis 2017) souhaitait une forte personnalité. C’est en s’inspirant des modèles des (soit 25 % de volume de moins que l’e-2008) sur cette version électrique ! Oui, encore une électrique : c’est la tendance. On retrouve le moteur de 136 ch des cousins français, assez performant quel que soit le type de parcours, ainsi que la batterie de 50 kWh. Selon nos premiers relevés, elle devrait assurer une autonomie correcte en ville et sur route (280 km), mais trop juste sur les grands axes, avec guère plus de 200 km. Toujours est-il que cet Opel s’apprécie pour sa douceur, son silence de fonctionnement avec des bruits d’air et de roulement réduits, son diamètre de braquage ultracourt et sa direction légère. Par ailleurs, son comportement routier fait preuve d’une stabilité rassurante lors des évitements, même si la lourdeur de l’ensemble n’aide pas le train avant à tourner. Dommage, l’amortissement, réglé ferme pour supporter le poids de la batterie, génère des secousses. Que ceux qui ne souhaitent pas passer à l’électrique se rassurent : le Mokka sera aussi disponible en versions thermiques, bien moins chères : à partir de 21 300 € avec le turbo-essence de 100 ch, ou 23 750 € avec le diesel de 110 ch.
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