Le tueur de Valence a laissé deux lettres d’adieu
Gabriel Fortin n’a pas ouvert la bouche durant ses quarante-huit heures de garde à vue. Même mutisme hier devant le juge d’instruction. Il n’a pas non plus laissé d’écrit expliquant les motivations de son périple meurtrier. Deux lettres, l’une destinée à sa mère, l’autre et qui laissent supposer que l’ingénieur sans emploi avait l’intention d’en finir, après s’être vengé de ceux qu’il jugeait responsables de l’échec de sa vie professionnelle. Ce célibataire sans enfants de 45 ans a été écroué hier, après avoir été mis en examen pour « assassinats » pour le double meurtre, jeudi, dans la Drôme puis dans l’Ardèche, d’une conseillère d’agence Pôle emploi et de la DRH d’une entreprise où il avait travaillé de 2008 à 2010. Sa responsabilité est également étudiée dans l’affaire du meurtre d’une autre DRH, tuée par balle mardi soir, sur le parking de son entreprise à Wolfgantzen (Haut-Rhin) ; ainsi que dans celle d’une tentative avortée sur un autre professionnel des ressources humaines, à Wattwiller, dans le même département.
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