UN NÉGOCIATEUR AMÉRICAIN CHEVRONNÉ FACE À TÉHÉRAN
Les élus républicains hostiles à l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, avec lequel souhaite renouer le président Biden, n’ont pas, avait prévenu plus tôt le sénateur conservateur Tom Cotton, pour qui négocier avec les mollahs est une trahison. Mais Joe Biden et son chef de la diplomatie, Antony Blinken, font confiance à Robert Malley. Ce New-Yorkais, fils d’un nationaliste juif égyptien et d’une juive américaine tiers-mondiste, a passé la moitié de sa vie à sillonner le Proche- et le Moyen-Orient. La paix entre Israéliens et Palestiniens, le gel des activités nucléaires de l’Iran, la lutte contre le terrorisme de Daech sont devenus le quotidien de ce parfait francophone qui a fait toute sa scolarité à Paris. , écrit Robert Malley. Parfaitement conscient, semble-t-il, que ce nouveau défi à relever avec ses amis européens, et les négociateurs russes, chinois et iraniens, ressemble à un champ de mines.
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