« L’Ecologie, tout sauf un ministère conservateur »: Nathalie Kosciusko-Morizet sort du silence
Quand on est nommée à la tête d’un grand ministère de l’Ecologie à un moment critique comme celui que nous connaissons, le sentiment de responsabilité est-il plus grand que pour d’autres missions ministérielles?
Il y a bien sûr un sentiment de responsabilité, parce que la tâche est gigantesque, tellement essentielle et stratégique. Mais, franchement, lorsqu’on arrive, on ne se regarde pas dans le rôle, on agit! [NDLR: elle fut secrétaire d’Etat à l’Ecologie de 2007 à 2009, puis ministre de plein exercice de 2010 à 2012.] Cette responsabilité, je m’y étais beaucoup préparée, et je l’ai accueillie comme une chance, enfin on avait les leviers pour faire avancer l’écologie, enfin avec le Grenelle il allait se passer de grandes choses, enfin ce portefeuille était élargi aux transports, au logement, aux énergies renouvelables… Et puis j’ai été aidée par des personnes formidables, à la fois par mes proches collaborateurs, ceux qui travaillaient quotidiennement avec
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