Jacqueline Maillan L’impératrice des grands boulevards
Elle aurait dû naître garçon ce 11 janvier 1923, à Paray-le-Monial. C’est en tout cas ce qu’espéraient ses parents. Son père Louis, ingénieur des Ponts et chaussées, et sa mère Emilie avaient déjà deux filles,
En 1956, elle s’impose à la télévision avec « La Conférencière ». Le début d’une série de performances indémodables.
Christiane et Suzanne, et s’étaient mal remis de la perte d’un garçon à l’âge de 2 ans. Mais c’est bien la petite Jacqueline qui pointa le bout de son nez ce jour d’hiver. Garçon manqué donc, dans. Une «mauvaise élève», déjà sacrément bonne pour se faire aimer de ses condisciples et de ses professeurs avec son sens inné de la comédie. Après le bac, Jacqueline part étudier le droit à Grenoble. Mais son ambition est ailleurs. Sur scène précisément, où elle se fait déjà remarquer dans de modestes spectacles. Premiers applaudissements et soutien précoce de ses parents, qui décident de déménager à Paris au sortir de la guerre. La dernière des Maillan a 21 ans et veut devenir comédienne. Elle s’inscrit donc au cours d’art dramatique de René Simon, boulevard des Invalides, où elle fera la connaissance de Pierre Mondy, son ami de toujours, qui la mettra en scène dans un de ses plus fameux rôles, . Un jour de répétition, l’apprentie tragédienne déclenche malgré elle l’hilarité en jouant une pièce de Racine, guère réputé pour sa drôlerie… Simon oriente son élève vers la comédie, lui prédisant le succès, mais pas avant la quarantaine.
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