CANTONNEMENT EN NUMÉRIQUE LES GRANDS PRINCIPES
En mode numérique simple, le conducteur du réseau ne bénéficie d’aucune assistance. À lui d’agir sur ses trains en toute liberté. Cependant, pour espacer correctement ses trains, ou encore voir ses convois s’arrêter automatiquement, il en est tout autrement. Dans ce cas, le cantonnement du réseau s’impose, pour obtenir même un minimum d’automatismes.
Le cantonnement : indispensable précision
Souvent employé par erreur ou par interprétation erronée, le terme « canton » est mis à toutes les sauces, il nous faut donc clarifier cette définition pour une bonne compréhension. Une zone est une section de rail électriquement isolée. On isole dans la grande majorité des cas un seul rail.
Un canton (parfois aussi appelé « block ») est formé d’un regroupement de zones (ou encore « sections de voie »), le canton étant lui-même isolé totalement du canton voisin par exemple par des éclisses isolantes. En voie unique, et par exemple sous une gestion du cantonnement par un logiciel de commande et de gestion des trains, le canton est formé d’une zone de ralentissement puis d’une zone d’arrêt (figure 1). Avec une circulation à double sens de circulation (toujours assurée par un logiciel), on dispose ainsi de trois zones : une zone d’arrêt à chaque extrémité du canton, encadrant la zone de ralentissement. Pour résumer : un canton est constitué de plusieurs zones.
Découper en cantons
D’abord, on se pose la question de ce que l’on souhaite faire, en fonction des différents choix. On découpera alors les cantons en
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