NIKON Conversion progressive
Iln’est pas toujours facile d’être un leader. Certes, avec la gloire, on récolte les louanges et l’admiration. Ainsi, Nikon jouit depuis des années d’une image de marque prestigieuse et peut compter sur la fidélité de ses utilisateurs. Mais sous le feu des projecteurs, il n’est pas question de faire un faux pas. Il faut continuer d’entretenir la flamme, conserver ses acquis et ne pas décevoir ses fans tout en évoluant avec son temps. Il y a deux ans, lorsque
Nikon a senti le vent tourner, la marque a donc fait le choix, comme Canon sa rivale de toujours, de partir
Nikon a fait preuve d’intelligence en sortant en même temps des produits dotés de capteurs stabilisés de définitions différentes
à la chasse de Sony qui avec sa gamme hybride richement composée de boîtiers APS-C et 24x36 commençait à grappiller de bonnes parts de marché. Elle a fait preuve d’intelligence en sortant simultanément deux produits, les Z 6 et Z 7 dotés de capteurs stabilisés de définitions différentes. Il ne devait pas être beaucoup plus cher de produire deux appareils plutôt qu’un seul et cela permettait d’occuper rapidement le marché avec une offre diversifiée. C’est d’ailleurs une technique que l’on retrouve aussi chez Sony. Et comme ce nouveau concurrent que personne n’avait vu venir il y a seulement dix ans, Nikon a ensuite décidé de décliner sa gamme hybride en différentes tailles de capteurs. Ainsi, le Z 50 en APS-C a rejoint les rangs de la gamme Z dont il partage la large monture optique, mais pas le système de stabilisation mécanique du capteur. Son prix plutôt élevé ne vient pas non plus concurrencer la gamme reflex APS-C qui reste majoritairement meilleur marché. Et si le parc optique en monture F évolue peu avec une seule nouveauté, cette année aura aussi été le théâtre de deux sorties reflex : celles des D6 et D780 tous deux équipés de capteurs 24x36 et destinés aux professionnels. Sur le D780, Nikon a pour la première fois placé un capteur doté d’un autofocus à corrélation de phase qui rend l’appareil bien plus réactif en visée à l’écran. Il faut dire qu’en la matière, les reflex Nikon accusent tous un retard technologique face à leurs concurrents de chez Canon où le Dual Pixel a fait son apparition sur l’EOS 70D en
