Goldfinger.
Alice Waese travaille l’imparfait, le cabossé, le brut, comme quand, en sculpture, la matière se façonne sous les doigts.
Il est encore tôt à New York, mais Alice Waese est déjà levée. Elle utilise la lumière du matin comme un prélude à sa journée ; c’est son premier rendez-vous, avec elle-même, immanquable rituel. Elle s’installe, plonge dans , dévore Tolkien, Roald Dahl et s’émerveille devant la petite danseuse d’Edgar Degas. Elle aime s’habiller, danser, fixer des tableaux pendant des heures, et accumule déjà les objets étranges : “” Elle les porte à chaque doigt, observe les gravures, l’émaillage de l’argent massif, les pierres serties sur les bords de certains… Elle les porte comme des bijoux. Elle grandit à Toronto, puis à Montréal, et, à 20 ans, elle arrive à New York. Elle y vit quelques années puis s’installe à Londres pour suivre les cours d’une école d’art. C’est là qu’elle commence à s’approcher de la joaillerie : “” La création de sa marque, elle la définit comme “ C’est donc une évidence quand la boutique Blue Mountain School lui fait sa première commande : “ Tout simplement.
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