PIERRE RICHARD CONNAÎT LA CHANSON
Il aurait rêvé être un acteur de muet, le voici qui égrène les mots comme des friandises sur un disque nocturne et fiévreux, « Nuit à jour », adapté d’un livre d’Ingrid Astier qui donna lieu jadis à un merveilleux spectacle, « Petit éloge de la nuit », que le Grand Blond joua seul sur scène accompagné d’un musicien au Théâtre du Rond-Point puis à La Scala. A mille lieues de son personnage d’éternel distrait, acteur fétiche de Veber et compère de Gégé Depardieu, Pierre Richard n’est certainement pas à une surprise près.
Paris Match. “Nuit à jour” se rapproche plus de “L’imprudence” d’Alain Bashung que du dernier Julien Doré. Ce sont ces univers sombres, rocailleux qui vous attirent ?
Pierre Richard. Ah oui, c’est sombre, rock, j’adore Bashung. Qui n’aime pas Bashung ? C’est un grand poète. Je connais moins Julien Doré… Forcément, vu mon âge, j’ai eu d’autres passions. Nougaro notamment. Brassens aussi, mais Brassens, c’est autre chose, je l’ai connu. D’ailleurs, je me demande si je n’ai pas fréquenté plus de musiciens dans ma vie que d’acteurs !
Vous qui dites ne vous être jamais senti intégré au milieu du cinéma, vous avez été ami avec François de Roubaix, avez côtoyé
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