Nouvelles dimensions
Ted Chiang est un écrivain rare: moins d’une vingtaine de nouvelles en trente ans de carrière (et pas un seul roman), mais une moisson de prix Hugo et Nebula déjà spectaculaire. est son second recueildes humains, vaut surtout par sa poésie résignée –, d’autres, au contraire, brillent par la puissance des concepts déployés. C’est le cas du texte éponyme, qui voit le scientifique d’un monde voué à un inéluctable ralentissement disséquer son propre cerveau et en tirer de lugubres conclusions sur l’état de l’univers (« , assène-t-il en conclusion – à bon entendeur, salut !), et de « L’angoisse est le vertige de la liberté », dans lequel un gadget baptisé « prisme » permet à tout un chacun de communiquer avec une autre version de soi-même existant dans un monde parallèle.
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