A EVREUX, POUR SES PETITS FRÈRES IL EST ALORS UN MODÈLE
Il ne rate pas un anniversaire en famille. Pourtant, depuis peu, il sombre dans le radicalisme. Sous couvert d’anonymat, il diffuse des contenus extrémistes sur les réseaux sociaux. Pour les proches du clan, soucieux de sauver « l’honneur » tchétchène, le responsable est à chercher en dehors de la communauté. Et même plus loin : sur Internet. Jusqu’au moment de commettre l’irréparable, Anzorov a été en contact avec un djihadiste russophone basé en Syrie.
Chez les Anzorov, autrefois, on roulait sur l’or. Ça, c’était en Tchétchénie et grâce au grand-père, Shamsudin, 69 ans, aujourd’hui à la retraite. D’une petite entreprise spécialisée dans le BTP, il a fait un florissant empire qui rayonnait de Chypre à la Turquie, recrutant via ses filiales une cinquantaine d’employés, rien qu’à Moscou, issus de toutes les nationalités. Le bac en poche, honoré d’une « médaille d’or », son fils Abouyezid avait rejoint l’entreprise familiale. «Ça, c’était avant que le Service fédéral de sécurité (FSB) ne confisque leurs biens», d’après une source. Parce qu’ils étaient Tchétchènes. Car, en Tchétchénie,
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