Quattroruote La bible des dévots de la « bella macchina »
Le superbe circuit d’essais privé dont dispose le groupe est à l’image de son exigence.
explique Gian Luca Pellegrini, élégant et bronzé quinquagénaire, campé dans son fauteuil directorial jaune et noir, réplique d’un siège de voiture de course. Son bureau lumineux, ouvrant sur l’open space de la rédaction du groupe de presse Quattroruote où travaillent une trentaine de journalistes, est évidemment décoré de photos de bolides, de dessins de moteurs et de trophées. Pour illustrer la passion et la fidélité de ses lecteurs, il précise que la fréquentation du site web de où l’on peut aussi consulter la cote du neuf et de l’occasion, a atteint des niveaux record pendant toute la période de… l’épidémie deEt d’ajouter en riant : Reprenant un ton plus sérieux et presque solennel, Gian Luca, membre du jury italien de la voiture de l’année et qui dirige douze magazines sur « tout ce qui roule » – des nouveautés aux modèles vintage en passant par les numéros spéciaux pour les inconditionnels d’une marque ou ceux consacrés aux deux-roues – précise que la cote automobile établie par son journal sert de référence au ministère italien de l’Economie pour établir l’indice du coût de la vie. Car à on ne plaisante pas avec les chiffres et les diagnostics. Une centaine d’ingénieurs et de journalistes essaient les nouveaux véhicules sur piste ou analysent en laboratoire les moteurs et les équipements. Tout récemment, le groupe a investi un million d’euros dans une machine sophistiquée pour tester des freins automatiques. Le superbe circuit d’essais privé – le plus grand du genre en Europe – dont dispose le groupe est à l’image de cette exigence : des virages mais aussi 2,2 kilomètres de ligne droite que Sophia, actuelle actionnaire principale de la troisième génération de l’entreprise familiale, utilise parfois comme piste de décollage pour son jet ! Bien sûr, une piste spéciale pleine de bosses et d’ornières permet aussi de torturer les véhicules tout-terrain… C’est en 1929 que Gianni Mazzochi fonde, à Milan, Editoriale Domus, dont émaneront de nombreux titres et, en 1949, l’actuel empire de la presse auto de la péninsule. écrivent, à l’automne 1994, en préface d’un livre hommage, Maria et Giovanna Mazzochi. Il a lancé notamment les magazines le quotidien ou encore la revue publiée en version anglaise et italienne – toujours une référence, depuis les années 1920, pour les architectes et les designers.
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