Saint-Gobain Sekurit L’innovation pour ADN
En 1929, en pleine course à l’innovation, Saint-Gobain invente le verre trempé.
et nous être engagés vers Thourotte, commune de 4 500 âmes située dans l’Oise, à une centaine de kilomètres de Paris, nous suivons les panneaux qui indiquent le chemin pour atteindre le site de Chantereine. Nous voici chez Saint-Gobain Sekurit, spécialisé dans la fabrication des vitrages automobiles. Ici, l’entreprise est une institution et ses bâtiments se déploient sur un terrain d’une superficie de 150 hectares. explique Benoît Bourrier, responsable de l’usine Saint-Gobain Sekurit. Créé en 1920, alors que l’industrie automobile est en plein essor, il s’agit du site d’implantation historique de l’équipementier. A première vue, l’atmosphère pourrait être un peu désuète. L’ensemble renvoie immédiatement à l’incarnation, dans l’imaginaire collectif, d’une flamboyante industrie siècle. La présence des rails de chemin de fer (servant à acheminer la matière première) et des hautes cheminées en brique rythme un ensemble de bâtiments aujourd’hui dépareillés. De grands hangars côtoient des bâtiments à l’architecture sobre et moderne. Une image qui contraste en réalité avec le dynamisme du site. indique Benoît Bourrier. La production est organisée en deux secteurs, utilisant le verre trempé ou le verre feuilleté. Le premier est inventé par les laboratoires Saint-Gobain, en 1929, en pleine course à l’innovation dans l’industrie automobile. Le procédé consiste à renforcer le verre en le refroidissant très brutalement. Si un violent impact vient à le briser, il se casse en milliers de fragments non coupants. Le verre feuilleté fait, quant à lui, son apparition dans l’industrie automobile dans les années 70 et sert à la fabrication des pare-brise. Il devient d’ailleurs obligatoire dès les années 80 pour s’aligner sur de nouvelles normes de sécurité. Il s’agit de deux plaques de verre assemblées avec une très fine couche de polybutyral de vinyle (PVB) au milieu. En cas de choc, les brisures sont retenues par le polymère. explique Benoît Bourrier.
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