Le tour d’une promesse

C’est une étrange impression qu’a le lecteur en refermant , ce récit diablement d’un tour du monde de trois mois en , n’en dit mot. En revanche, il ne cache pas que son projet est né d’une promesse. Celle qu’il s’était faite, enfant, sur les bancs de son école primaire de Fribourg, alors que son institutrice déroulait sur le tableau noir la carte de notre planète bleue. Ce jour-là, il avait décidé d’aller découvrir le monde sur le pont d’un navire, de partir à l’ouest pour revenir à son port d’attache en suivant le route du soleil. est le fruit de cette promesse. Au passage du Cap Horn ou de la ligne de l’Equateur, il raconte aussi le cheminement intellectuel d’un écrivain venu d’un pays sans mer qui n’a cessé de chercher sa voie dans l’infini des océans. Une manière de boucler la boucle. Celle d’une œuvre, d’une passion, d’une vie…