PIFCOT, DERNIÈRE GARE AVANT L’OCÉAN
LA GARE DE PIFCOT EST ÉTABLIE EN TERMINUS. ON APERÇOIT, À QUAI, UN AUTORAIL VH CHARGÉ DU TRAFIC LOCAL VOYAGEURS.
Yann Baude : Bonjour Luc. Merci de m’accueillir pour présenter Pifcot à nos lecteurs qui vont, j’en suis certain, voyager un moment sur les rives de l’océan. Raconte-nous comment a débuté la construction de ce merveilleux réseau. Luc Maillet : Voilà, le sous-sol est rénové, la terre battue a fait place à du carrelage, et les murs de moellons poussiéreux sont doublés de BA13 tout lisse, tout blanc et bien d’équerre. Il va falloir tout de même contourner deux piliers et adapter la hauteur du plan de roulement à celle d’un soubassement habillant une grosse conduite en forte saillie sur un côté (celui sur lequel reposent le port et la jetée). En revanche, bien que peu accessible, l’ancienne sortie murée de la cave va permettre l’installation d’une des deux destinations de la bifurcation avec trois voies de stockage cachées. C’est parti.
YB : Explique-nous ce qui t’a guidé.
LM : J’ai tenu à m’inspirer des petites gares terminus situées sur la façade Atlantique entre Loire et Gironde : Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Les Sables-d’Olonne, La Palice, Le Chapus, La Tremblade, Port-Maubert, Blaye... Y retrouver des éléments évoquant l’activité maritime, portuaire. S’approcher de l’environnement naturel et des constructions locales civiles ou ferroviaires (Réseaux Ouest, État et PO).
YB : A quelle époque souhaites-tu te placer ?
LM : De 1940 à 1970, selon l’envie de faire circuler tel ou tel véhicule, mais avec une préférence pour la fin de l’époque III, époque de transition entre la traction vapeur et
