Londres Un pouvoir d’attraction œ toute épreuve
Aucune ville d’Europe n’a plus changé ni plus prospéré au cours des 30 dernières années.
en comité de direction, œ la City comme dans les entreprises, mais on n’en parle plus en privé. Au moment où Boris Johnson négocie œ Bruxelles la trajectoire de la Grande-Bretagne dans l’ère post-Brexit, les habitants de la capitale – qui ont voté œ 60 % pour rester dans l’Union européenne – ont cessé de s’écharper entre pro et anti : ils se réfugient dans le traditionnel en accueillant les déclarations contradictoires de leur Premier ministre avec inquiétude, mais aussi avec un certain flegme. La puissance et le dynamisme de comme la surnomme le directeur du think tank Centre for London, semblent en effet la protéger contre un destin catastrophique. se réjouit Patricia Yates, directrice stratégie et communications œ VisitBritain. Aucune ville d’Europe n’a plus changé ni plus prospéré au cours des trente dernières années, ni réussi un tel retour au premier plan. Au début des années 80, Londres, qui a enduré depuis vingt ans une croissance dite (avec plus de que de subit en effet la terrible récession du début de règne de Margaret Thatcher. Depuis la guerre, la capitale a perdu 80% de ses emplois industriels et plus du quart de ses habitants. Ses docks, hier centre névralgique de l’Empire, pourrissent. Elle compte sept des dix arrondissements les plus pauvres
