DES PROFESSIONNELS RECONNUS POUR LÉGITIMER DES MESURES IMPOPULAIRES. ET SE PROTÉGER D’ÉVENTUELLES SUITES JUDICIAIRES
Alors que chacun d’entre eux affiche un CV scintillant, ils demeurent, pour le grand public, inconnus. Vingt et un scientifiques, reclus à leur domicile, dormant peu et ne sachant plus distinguer un dimanche d’un mercredi tant ils sont occupés à mouliner des données, compiler des études, réfléchir, anticiper, bref courir derrière un virus maléfique dont les méfaits s’étendent et, toujours, les devancent. « Notre job, c’est le jus de cerveau », résume Pierre-Louis Druais, le président du collège de médecine à la Haute Autorité de santé et membre du conseil scientifique. Un « jus de cerveau » qui les fit recommander de fermer écoles, universités, magasins non alimentaires et marchés ouverts tout en estimant que le premier tour des municipales pouvait être tenu. Un «
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