Kubra Khademi et Léa Belooussovitch : entrée en résistance
ubra Khademi est née à Kaboul. Lorsqu’elle se réfugie en France en 2015, son nom est synonyme de scandale. Dans un pays fondé sur le patriarcat, elle s’acharne à dénoncer Et ce sous la forme de performances mémorables – dans l’une d’entre elles, elle se gifle durant quarante-cinq minutes! Obligée de s’expatrier, elle obtient une bourse pour poursuivre ses études à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Depuis, elle peint de mémoire les corps nus observés au hammam au cours de son enfance. Des représentations épurées, composées d’aplats colorés et de quelques cernes noirs, qui regorgent d’innocence mais aussi de sensualité. précise Gaël Charbau, commissaire de la sélection française. En effet, en France comme en Afghanistan, Kubra Khademi continue à braver les interdits.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits