Lisbonne, entre azulejos et artistes avant-gardistes
a vitalité de la capitale lusitanienne n’est plus à démontrer. Dynamisée par son succès touristique et spéculatif, la ville abrite de nombreux espaces culturels: la Fondation Calouste Gulbenkian, le Centre culturel de Belém, monument minimaliste abritant notamment l’impressionnante collection de Joe Berardo (dont une partie a été saisie par la justice en juillet dernier), le musée d’Art, d’Architecture et du marquis de Pombal. C’est dans cette cité, transformée en musée à ciel ouvert par des street-artistes comme Vhils, Bordelo II ou Aka Corleone – absents de cette édition –, que Joana Vasconcelos a installé son vaste atelier, dans d’anciens entrepôts au bord du Tage. Elle y a notamment créé son inauguré porte de Clignancourt, en février 2019. Piqué sur un mât à plus de 9 mètres de hauteur, il est composé de 3800 azulejos peints à la main. Car la plasticienne a réussi à s’imposer sur la scène internationale en sublimant l’artisanat local: la céramique et les azulejos, la broderie et la dentelle au crochet. Dans son sillage, d’autres plasticiens de sa génération émergent, comme Susana Chasse, née en 1972. Sur le stand de la galerie São Mamede, elle présente des extraits de « No Land. No Thing », série qui reflète son intérêt pour la méditation. Réalisées entre 2018 et 2019, ces peintures, que caractérise
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