Espagne: hommage aux figures historiques
as plus tard que l’année dernière, Joan Miró (1893-1983) bénéficia d’une rétrospective qui attira 475 618 visiteurs à Paris. De retour au Grand Palais, les pièces sélectionnées pour la foire, autre génie catalan, l’audacieux architecte de la symbolise à lui seul le langage plastique de cet artiste qui, toute sa vie, voulut traduire son amour de la poésie, de la musique, des étoiles, des femmes et des oiseaux. précise l’ancien directeur de la Fondation Maeght Jean-Louis Prat, qui l’a si souvent exposé. Tout aussi intemporelle, et à la limite de l’abstraction, l’œuvre de Maria Helena Vieira da Silva (1908-1992) se déploie dans cinq galeries, dont quatre sont domiciliées à Paris, ville où elle emménagea à l’âge de 20 ans, vivant et travaillant jusqu’à sa mort dans un atelier de Montparnasse. On l’a dite proche de l’école de Paris, mais c’est en héritière du cubisme qu’elle peignit des tableaux labyrinthiques à la palette restreinte, dans lesquels l’œil se perd. disait-elle. En témoigne une œuvre de 1975 composée d’un dédale de lignes qui se croisent, présentée par Jeanne Bucher Jaeger, la galeriste qui organisa sa première exposition personnelle, en 1932.
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