AU NOM DU PÈRE
a décidément le chic pour repérer les jeunes acteurs talentueux. D’abord, Logann Antuofermo, qui joue ici Luc, puis dans de Téchiné ; Louise Chevillotte, déjà vue chez Garrel et au théâtre, où elle a joué Koltès et Shakespeare ; une ancienne championne de gymnastique devenue actrice et danseuse, Souheila Yacoub, remarquée dans de Gaspar Noé. Elles sont toutes amoureuses de lui, chacune à leur manière, mais sans jamais le cerner vraiment. En effet, Luc a vécu une seule relation forte dans sa vie, celle avec son père ébéniste, incarné par André Wilms (formidable, comme d’habitude), et réalise même son rêve en intégrant l’école Boulle… mais en s’éloignant de lui. Économie de dialogue, noir et blanc absolument contemporain, mise en scène d’une grande élégance : est aussi beau que son titre.
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