L’ÉTERNEL RECOMMENCEMENT
C’est sous le nom de Fûkin Seizōsho Yamaha (manufacture d’orgues Yamaha) que l’histoire de cette société mondialement connue débute. Sous l’égide de Torakosu Yamaha, son fondateur, horloger et mécanicien, qui réparera l’harmonium de sa ville avec brio et ainsi démarrera sa notoriété. Suivra en 1889, une fabrication de 250 instruments et l’histoire qui commence rapidement deviendra légendaire. À partir de la Seconde Guerre mondiale, l’entreprise Yamaha se diversifiera et étendra ses prouesses à d’autres domaines qu’on lui connaît bien, les motos, les moteurs, les pianos, les instruments de musique autres que le piano, composants et appareils électroniques. C’est principalement par les motos que j’ai connu la marque alors que l’électronique domestique est venue plus tard. Je suis très heureux de pouvoir vous présenter un intégré Yamaha, soit le A-S2100.
L’appareil est très beau avec une dominante argent et des flasques latéraux laqués noir piano. Il s’agit bien de laque piano, sans aucun doute de même nature que celle apposée sur lesdits instruments. L’appareil est assez volumineux, ce qui laisse présager une intégration électronique conséquente. Immédiatement, le rapprochement avec un design déjà vu apparaît. Ici, je ne parlerais pas de rétro ni d’allure vintage, mais plutôt d’une signature historiquement reconnaissable. D’ailleurs, comment parler de rétro si on a affaire à qui est un facteur de pianos? Est-ce qu’un piano possède un vintage? Mais bien sûr, si on. On oublie toute idée de rétrologie pour parler plutôt d’un éternel recommencement!
