Que peut-on encore négocier avec Erdogan ?
Crise du coronavirus oblige, le sommet qui devait réunir mardi à Istanbul le président turc, le Premier ministre britannique, la chancelière allemande et le président français se déroulera par visioconférence. À la surprise des Français, la présidence sur la stratégie turque : Erdogan demande le soutien des Européens et de l’Otan face aux bombardements de l’aviation et de l’artillerie syriennes dont ses soldats sont victimes. Mais continue de menacer d’encourager les migrants syriens sur son sol de se répandre en Europe tout en traitant la Grèce, qui résiste à sa frontière, de . Pour les trois grands Européens (E3), pas question de continuer à confondre la situation à Idlib, qui pourrait dégénérer en crise humanitaire migratoire à la frontière turco-syrienne, avec celle de la frontière gréco-turque où quelques milliers de réfugiés, pas tous volontaires, sont instrumentalisés pour faire pression sur le carnet de chèques européen.
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