Jouer pour ne pas souffrir
d’amis a perdu son mari dans un accident. C’était un couple amoureux et joyeux. La déchirure est terrible. La jeune femme est prostrée. Elle oublie de manger, se lave à peine, dort sur une chaise, ne sort que quand on l’y oblige. Un jour, ses amis, soulagés, racontent qu’elle s’est levée à une heure convenable, a ouvert la. Ils remarquent quand même qu’elle ne se sépare plus de sa tablette ; elle répond par monosyllabes et, quand on lui parle, elle joue à des jeux vidéo. Avec une sorte d’acharnement hypnotique. Matin, midi et soir. J’ai demandé de quels jeux il s’agissait. On m’a répondu qu’elle avait installé et qu’elle ne pratiquait aucun autre jeu. Une passion obsessionnelle, à première vue très étrange.
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