Bernard, le redresseur de torts
La belle Héloïse était amoureuse de son précepteur Abélard. Ce dernier a été châtré après leurs ébats interdits, et chacun s’est retrouvé à la tête de son monastère. Voilà peuLe livre prend une allure de triptyque, avec un premier focus sur Abélard, un second sur Héloïse et un troisième sur Bernard, abbé rongé par la haine qu’il vouait aux époux déchirés. Dans les deux premières parties, les clichés volent en éclats. Le professeur énamouré apparaît comme un arrogant, sûr que Héloïse, elle, est dépeinte comme une sensuelle invétérée. Bernard est leur antagoniste, le chantre Il hait la science, conspue le et garde un œil acrimonieux sur l’abbesse du Paraclet, qu’il visite pour s’assurer de la bonne gestion de son couvent. Héloïse est inattaquable, bien qu’elle ne cesse de harasser son ancien amant de lettres, où se mêlent questions religieuses et sous-entendus explicites.
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